20.5.10

DNA


Je suis vraiment excitée de cette nouvelle découverte. DNA pour "Dereck and Alex" les 2 complices associés n'a rien n'a voir avoir avec la chimie et plusieurs croient que la cuisine sera de type moléculaire mais il n'en est rien. Le chef a travaillé à Londres dans les cuisines de Jamie Oliver (ce qui a suffit pour que j'aie envie d'y aller) et également en Italie. On sent des influences méditerranéennes, le légume de saison est à l'honneur et les saveurs sont nouvelles par rapport à la horde de restos tendances.

L'endroit est superbe. Probablement le plus beau local du vieux Montréal avec des fenêtres style cathédrale gigantesques qu'on a actualisé avec du chrome, du gris charcoal, des chaises de cuir noires et des fabuleux fauteuils de cuir orange dans le lounge que je déménagerais bien dans mon appartement. Nous avons eu du mal à faire un choix sur le menu déjà intéressant sur la carte quand on nous a annoncé des plats du jour en plus. Donc en résumé:

Asperges, morilles, ail des bois (simplicité, cuisson parfaite)

Bedaine de porc (savoureux et cochon)

Ris de veau avec sauce gastrique, câpres et bébé épinards (ayoye )

Mérou, morilles, fenouil (encore ayoye)

Longe de porc avec couenne croquante et salsa verde (tellement ayoye)

Tarte au citron et crème fraîche (plus faim mais je mange encore)

Pinot noir d'okanagan valley. La carte mets en valeur les vins canadiens et je n'y connaît rien alors je me suis fiée à la sommelière.....tellement pas déçue. Notez bien qu'entre 17h et 19h les bouteilles de vin sont moitié prix!!!

Pain maison appelé ciabatta par la serveuse plus brioché à mon goût mie dense et croute incroyable

Vue d'enfer sur Habitat 67 grâce aux fenêtres gigantesques (j'avais la chance d'être assise face à la fenêtre)

Musique trop forte(seul point négatif)

Rien à dire sur le service, chaleureux juste assez, discret juste assez.

133$ chacune avant service pour 3 entrées, 2 verres de rosé, 2 plats, 1 dessert, bouteille d'eau pétillante, petits biscuits maisons. 1 bouteille de pinot incroyable à 98$. On a pas pu tout finir les plats principaux. Portions généreuses.

Assiette de charcuterie à essayer la prochaine fois après avoir vu le pancetta pendu dans le cellier du sous-sol.

Menu audacieux bravo bravo bravo!!!

Les Canadiens ont gagné 5 à 1 après avoir mangé 2 volées et le staff nous rapportait le score de temps en temps

Score de la soirée: 10 sur 10


PS. menu midi à prix raisonnable et on vous donnes une petite boîte de brownies à apporter pour la collation d'après-midi.

Itsi Bitsi- Cupcakes




Les meilleurs petits gâteaux à MTL selon moi et croyez moi je les ai pas mal tous essayés depuis que j'ai développé un intérêt pour le sucre en arrêtant de fumer le 5 janvier 2009. (Il faut que je mentionne avant que quelqu'un mette un commentaire méchant que j'ai triché depuis, quelques fois, notamment en vacances et lors de quelques soupers arrosés)

Courez chez Itsi Bitsi essayer plein de nouvelles saveurs pour l'été avec des glaçages aux couleurs vitaminées, rafraîchissantes et super appétissantes. J'ai essayé le Mojito avec un glaçage à la menthe et Limonade rose parce qu'ils sont les saveurs du samedi. Le glaçage vert pâle est tellement bon! Je vais être obligée de revenir le mercredi car ils en ont au citron et je craque pour tout ce qui est citron dans les desserts. Le classique chocolat est fondant effrayant et la vanille une valeur sûre. J'adore faire la cuisine mais "I don't bake" alors pour mes invités à la maison une douzaine de cupcakes pleins de couleurs présentés dans une belle assiette et l'affaire est ketchup!!!

19.5.10

Le St-Urbain, mercredi le 5 mai 2010

Beau petit resto de quartier a dix milles lieues du centre-ville. Ma chum Nathalie a une fixation sur ce bistro depuis longtemps qui lui vient je ne sais d’où alors ce soir on lui paie la traite. Nous arrivons 10 min en retard sur notre réservation et nous nous dîmes : « c’est mieux d`être bon!»

On nous a réservé une place de choix table banquette qui fait tout le long d’un super méga tableau où sont énumérés les plats et les vins. Encore un maudit « pas de menu. ». Je crois que nous allons officiellement partir une pétition pour ce concept qui n’apporte que désagréments à notre expérience. Nathalie qui s’est assise dos au fameux tableau et n’y voit rien est déjà debout pour voir ce qu’il a à offrir car elle se meurt de faim. La liste des vins fort intéressante qui comporte un grand choix de vin au verre….presque toute la liste en fait est disponible au verre….gros point positif…. s’étire très bas donc il faut voir à travers les convives assises devant pour voir les 3-4 derniers choix. Petit espoir en voyant une note disant « demandez la liste qui se continue… » que j’aurai enfin quelque chose à lire dans mes mains. Mais non. Choix de plus de 80$ on a pu de place pour les mettre et si vous insistez on va vous les énumérer.

Le resto est plein à craquer. La faune semble hip-in -hop-pop, on croit reconnaître des artistes. C’est long avant qu’on nous offre à boire et la serveuse est dans le jus et nous le fait sentir. Nous avons quand même le front de demander des suggestions de vins blancs pour l’apéro. Elle tape quasiment du pied, « branchez vous mes petites dames »

45 minutes plus tard on a toujours pas d’explication sur le menu dégustation affiché à 50$ (prix excessivement raisonnable pour 6 services) la table à coté a déjà du « manger » pis nous on sèche. On jase, on s’ennuie pas. c’est pas bien grave. On se dit qu’on est devenues peut-être trop « picky » à force d’essayer des restos on devient trop critiques et intransigeantes. Ouais. Finalement la serveuse expédie la description du menu encore avec ce trépignement qui veut dire qu’elle a d’autres chats à fouetter ailleurs et dieu du ciel j’ai le goût de lui demander si ils sont short en staff ce soir. « c’est mieux d’être bon! »


Entrées servies dans de belles grandes assiettes blanches et rondes. Présentation minimaliste new âge avec un coté chimie avec la petite mousse sur les crevettes de matane. Plat de crustacés assez ordinaire malgré quelques bouchées de qualité. L’assiette de charcuterie m’a plus émue avec une mousse de foie de volaille exquise, une terrine aux pistaches et de la langue de veau, pain brioché grillé exquis. Se partage très bien à deux. Nous avons commandé du vin au verre pour profiter du grand choix. Bourgogne jeune intéressant en entrée et le Bordeaux 1999 nous a jetée à terre alors on a finalement pris 4 verres et avons regretté de ne pas acheter la bouteille. Plats principaux arrivent très tard mais valent la peine. Ris de veau pour Nathalie qui semble contente mais la bouchée que j’ai prise m’a semblé ordinaire peut-être parce que ceux de Graziella étaient supérieurs. Mon plat était bon et ne ressemblait à rien de goûté dernièrement donc bravo. Sanglier braisé ramassé en petit gâteau avec têtes de violons , purée, oignons cippolinis et petite sauce charmante. On nous montre un plateau de fromage fort attrayant qui dans mon cas fait que je ne peux résister. Cette tendance d’ailleurs semble passée de mode et c’est dommage car souvent fromage vu est fromage vendu. Servis avec petits croûtons seulement, on aurait pu se forcer pour apporter une petite garniture, ce n’est pas les idées qui manquent. Malheureusement plus de place dans l’estomac pour les beignets saupoudrés de sucre glace servis avec un caramel au sel. On les a vus et ils ont l’air super. Somme toute nous avons aimé la bouffe. Oui c’était bon! mais le service a vraiment mis un bémol à notre enthousiasme. Facture assez raisonnable mais n’oubliez pas qu’on est au nord de la 40. Ceci dit si je vivais dans ce quartier je serais enchantée d’avoir le St-Urbain à proximité.

Graziella

C’est ma quatrième ou cinquième visite chez Graziella depuis son ouverture. À chaque fois je réussi à critiquer sur la facture trop salée à mon goût ou le service tantôt snob ou tantôt inefficace mais me revoilà encore.J’y reviens toujours quand je pense à manger le meilleur Osso bucco en ville ou des ris de veau fabuleux ou de VRAIES pâtes intéressante à la viande braisée. J’aime le décor également sobre et clair, les plafonds hauts et le fait qu’on peut voir de certaines tables, LA « Graziella à l’œuvre dans sa cuisine ouverte sur la salle.

J’ai eu le temps en masse d’observer les serveurs avant que ma « date » arrive une demi heure en retard pour confirmer que les sourires ne sont pas faciles et qu’on marche trop le nez en l’air pour voir une cliente qui vous dévisage à votre passage pour attirer votre attention. Je suis restée 10 minutes assise seule avec rien à lire et rien à boire. C’est la seule lacune sur laquelle je peux me plaindre cette fois. Quand finalement on m’a offert un apéro on m’a servi une portion plus que généreuse de Saumur frais pour 9$ qui m’a enchantée.

J’ai eu de la peine à choisir quoi manger tant il y a avait de nouveauté proposées sur le menu. Mon comparse était à sa première fois alors il a opté pour le classique Osso Bucco qui avait l’air parfait avec son Risotto alla milanaise bien juteux en dessous. La portion m’a semblée plus discrète qu’à l’habitude par contre. J’ai d’abord prit une entrée de ris de veau servis avec une purée de topinambour et un confit d’oignons parfumé à l’anis. Le petit goût de réglisse franchement charmant apparaissait en bouche en finale à jeter par terre et les ris étaient aussi crémeux que la purée à l’intérieur avec un léger croquant à l’extérieur sans avoir 1 cm de pâte. wow! Je me suis laissée tentée par le poisson du jour, une morue noire servie sur des poireaux braisés et re- wow!! Cuisson parfaite du poisson et du légume. Je me suis régalée et mon invité également.

La facture montait à 124$ avant les taxes, service et vin pour 2 entrées, 2 plats, 1 assiette de fromage et 2 cafés. C'est quand même raisonnable mais j'ai trouvé cheap de charger les re-fill de café. Mais bon. Pas de cadeaux chez Graziella. J'ai l'impression que le staff se fout de nous comme de leur dernière couche, aucune chaleur à l’accueil dans toutes mes présences mais La bouffe est bonne!!! Je ne le recommande jamais à personne et je chiâle mais pariez que je vais y retourner avant la fin de l’été et vous aller certainement gagner.

Le Club Chasse & Pêche, mardi le 22 avril 2010













Je vous l’ai déjà dit que je suis vendue. Quand je pousse la grosse porte de mon « club » je me sens chez moi. On m’accueille les bras ouverts et cela commence toujours bien une soirée.

Ce soir là, nous avons dépassé les bornes du non raisonnable et commandé une quantité de plats à quatre qui n’avait pas de bon sens mais ce fut fantastique. Un peu onéreux par contre mais tant qu’à petter les plombs autant le faire au Chasse & Pêche car je ne suis jamais déçue.

Ce soir mon gros coup de cœur est la pieuvre servie comme repas « chaud et costaud » énorme portion que nous avons partagé et à l’unanimité c’était la meilleure pieuvre goûtée par tout le monde. Zéro texture caoutchouc, ça fondait dans la bouche accompagnée de pommes de terre et autres petits légumes hors habitudes avec ce poulpe.

Le flétan également servi avec une escalope de foie gras et un risotto d’orge avec du croquant dedans a fait flancher mon cœur et celui de toute la table. Le duo de sanglier avec un coté fondant pour la longe braisée et l’autre morceau grillé et un peu plus sec était très recommandable.

Le fameux « Chasse & Pêche » du jour était intéressant et tout nouveau avec une variante de nouilles à l’asiatique pour le bœuf Kobe et salsa de mangue pour le homard. Pas mon préféré question accompagnements mais la cuisson du bœuf bardé de bacon et du homard étaient irréprochables. En entrée tous les classiques y ont passé : risotto de cochonnet, pétoncles au citron confits et huîtres garnies. Tartare de bar en nouveauté et ris de veau croquant. Pas de place dans l’estomac pour le dessert dommage….Tout était tellement parfait. C’était la décadence accompagnée de Pinot californien, de Barolo et de Brunello.

Cuisine & Dépendance. Jeudi 1er avril 2010



J’ai aimé le look du restaurant tout de suite en poussant la porte. Rien de très nouveau mais l’éclairage, la couleur verte et le bois donnent une dose de fraîcheur- chaleur juste.
Bon. Ensuite, faut que j’en parle, j’ai une petite crotte sur le cœur qui ne s’applique pas seulement à ce resto. Le concept de « pas de menu » dans nos mains pour faire original et nous forcer à se tordre le coup pour voir les plats ou écouter le serveur pendant 20 minutes à les décrire et pis ensuite se demander si on a rien oublié : j’aime pas ça! J’ai jamais aimé ça et je sais pas si quelqu’un a déjà fait un sondage mais je parierais gros que 80% des gens préfèrent examiner le menu de près et plus il est détaillé mieux c’est!

Bon choix de vins au verre, je dirais même excellent. Bouffe pas pire pantoute mais est-ce que j’ai été jetée par terre? non. Suis-je difficile à jeter par terre? peut-être un peu trop.
Nous avons partagé des plats à deux. Les entrées m’ont plu beaucoup pour l’originalité et le goût. Une espèce de fondue au fromage québécois ainsi qu’un mix de chorizo, pétoncles et crevettes dans un bouillon. J’ai trouvé un peu cheap de mettre 1 crevette et demie dans un plat, ça a l’air fou. Mettez en rien qu’une au pire ça fait moins rase-oie. La joue de veau braisée était très bien et elle fait partie des classiques toujours disponibles mais la garniture nous dit-on, elle, varie de semaines en semaines comme le menu en entier. J’ai cru reconnaître un goût de Bovril dans la joue de veau donc très salée mais texture moelleuse à souhait L’autre plat était un risotto aux artichauts et foie gras au torchon selon ce que le serveur nous a dit mais je n’ai pas reconnu d’artichauts dans mon plat qui était assez bon tout de même. (à la mode le risotto vous ne trouvez pas ? me semble que j’écris ce mot là à chaque critique de resto) Aucun des plats goûtés ne me ferais retourner au Cuisine et Dépendance en particulier mais ça tombe bien vu que le menu change à toutes les semaines. Je donnerai une seconde chance à ce resto mais je ne sais pas encore si je le recommanderais. Il y a quelque chose dans le service, l’attitude ou l’ambiance qui m’a dérangée et je n’ai pas pu mettre le doigt dessus….. Je vais me risquer une autre fois.

La Fabrique, mercredi le 17 février 2010



J’ai eu l’impression d’entrer dans un concept semi Pied de cochon, à cause du look boisé de cabane à sucre, l’ambiance aussi très bruyante et la simplicité du décor et semi Local de Louis François Marcotte (que j’adore, lui et sa cuisine) pour la cuisine à aire ouverte et les plats originaux autant dans les ingrédients que la présentation.

Les assiettes étaient superbes et les ingrédients excitants sur le menu mais une fois sous la dent, j’ai été déçue par certaines saveurs masquant le principal de l'assiette. Je précise; Le rouleau croustillant au pied de porc accompagné d’une salade croquante de fèves germées ne goûtait que la moutarde de dijon. L’espèce de Mayo dijonnaise masquait tout autre goût que ce plat aurait pu avoir. Dommage car les textures étaient savoureuses. La tartelette de tartare de bœuf était tout simplement magnifique et la viande seule était exquise mais un petit goût de vinaigre me dérangeait ou était ce de la sauce worcestershire?? Bref juste un dosage qui demande ajustement car je crois que la base de ces 2 entrées est gagnante. Un petit cul de poule de salade de haricots verts craquants avec supposé ment huile de truffe….pas senti la truffe pantoute…un ti peu cher à 9$ la boule de salade mais j’aime le concept des culs de poule sur la table. Comme plat nous avons partagé une création du jour composée d’une crevette tempura, des pétoncles et fois gras poêlé sur un risotto aux artichauts crémeux. WOW! C’était hyper cochon donc thank god que nous avons partagé ce plat à 2 personnes. Le risotto était superbe et la couleur très inspirante, une bouchée de fois gras avec pétoncle c’est divin. Le vin servi en pichet de 50CL (3/4 de bouteille) constitue selon moi la quantité parfaite pour un soir de semaine….une bouteille c’est trop, une demie pas assez….on offre 5-6 vins rouges et blancs en pichet de 20CL ou 50CL. super!

J’avais lu qu’il fallait aller à la Fabrique pour le pain perdu au caramel…..je n’avais plus faim mais je n’ai pas résisté….le caramel écœurant, épais à souhait et légèrement salé fait match parfait avec le genre de pain doré craquant triple épaisseur.

J’ai trouvé le prix correct mais entendons nous c’est loin d’être un deal. 150$ pour 2 entrées, un plat principal, un accompagnement, une bouteille d’eau pétillante, un dessert partagé et un ¾ de vin. Taxes et service inclus. Le + :Les portions sont généreuses donc bien pour partager et c’est très mangeable. Les - : Je ne suis pas une grande adepte des chaises de style cafétéria inconfortables et du style chalet en général. - J’aime pas quand y faut crier pour se parler non plus. pas l’idéal pour un petit souper romantique mais en gang peut-être le fun. La table au bout du bar est hyper cool.

Pas facile de faire original, bon et pas cher avec une ambiance et un service hors pair….. La Fabrique fait vraiment un bel effort qui mérite d’être essayé.

Le Pied de Cochon, jeudi le 11 février 2010



Ça fait 3 ans que je parle d’y aller parce que tout le monde en parle mais je ne me suis jamais acharnée parce que ça ne m’attirais pas plus qu’il faut et qu’il faut réserver des lunes d’avance. Pourquoi pas attirée… peut-être parce que le resto parisien du même nom m’a extrêmement déçue? Parce que les recettes de l’émission Martin sur la route ne m’ont pas titillée pas plus que son livre de recettes que j’ai feuilleté paresseusement ?
Tout ça et l’impression que j’ai que c’est une trappe à touriste pour les américains qui trippent sur les cabanes à sucres. Mauvais préjugé mais c’est à leur avantage, mes attentes étaient très basses.

On y va à quatre. C’est bien pour partager et essayer plusieurs plats car les portions sont gargantuesques frisant le ridicule sur certains plats.. surtout pour le pied de cochon nature et le pied de cochon fourré….ça fait peur et c’est selon moi les plats les moins bons que j’ai goûté donc ne les commandez pas parce qu’ils portent le nom du resto et qu’on pourrait conclure que c’est le « must » de la place. On pourrait les retirer du menu tant qu’à moi et mes amis. J’ai aimé toutes les entrées sauf les accras de morue qui étaient trop cuits et secs. Les cramesquisses, cubes de foie gras façon fondue parmesan qu’on fait exploser dans sa bouche m’ont séduite, l’assiette de cochonnailles avait des pâtés exquis , une escalope de fois gras avec de la truffe noire fraîche et des pommes de terres rattes fondantes a fait l’unanimité parmi le groupe. Le canard « en canne » (dire boîte de conserve) est impressionnant au service, juste pour le concept je donne une claque dans le dos au chef. On aime la nouveauté et c’est difficile de sortir des sentiers battus en restauration. On a l’impression que tout a été fait. Le plat principal que j’ai préféré est « la potée » qui regorgeait de plein de surprises savoureuses; lard fondant, porc braisé, boudin maison et saucisse sur un nid de pommes de terres pilées tellement crémeuses….oh! combien réconfortante cette cuisine qui fait petter les boutons de nos jeans. Vive le fois gras, les patates frites cuites dans la graisse de canard avec la mayo qui, à elles seules aurait pu constituer mon repas mais j’ai tout essayé ce que je vous ai nommé. On a rajouté un pouding chômeur fumant dans le milieu de la table comme si on avait pas assez mangé et le serveur est venu garrocher une boule de crème glacée dans le bol à ma demande. Pas de chi chi le service, c’est convivial, bruyant, plein à craquer beaucoup moins cher que j’aurais pensé arrosé de St-Emilion grand cru. J’ai été impressionnée. Chapeau le Pied de Cochon mais pas trop souvent……car c’est VRAIMENT pas bon pour la ligne. Et petit plus pour l’huile d’olive espagnole importée et embouteillée par le resto dans des bouteilles de vin recyclées, pour 14$ on en rapporte à la maison sans se poser de questions. Pis le chef est venu nous faire un coucou. Chose que l’on apprécie toujours surtout quand c’est une vedette.

PS. Je suis retournée plusieurs fois juste pour acheter de l’huile d’olive, elle est merveilleuse, je la bois quasiment!

Les Cavistes, mardi le 9 février 2010



J’ai abouti aux Cavistes par hasard, cherchant un bar où prendre un verre tout simplement au 5 à 7. L’endroit est très lumineux et invitant alors ayant « spotté » un élégant bar dans la vitrine, nous décidâmes d’aller s’y assoir.

Le barman me dit d’emblée qu’ils n’ont pas de permis de bar alors il faudra commander quelque chose pour boire un verre. Dans ma tête, je ronchonne alors qu’il pourrait seulement mettre un plat de noix ou de chips sur le comptoir pour être en accord avec la loi mais je me ferme la trappe car il fait froid dehors et je n’ai pas envie de m’en aller…décision que je ne vais pas regretter.

Le staff était très accueillant et nous ont expliqué le concept restaurant –boutique de vins unique aux Cavistes. Je ne savais pas qu’on avait le droit de vendre des bouteilles de vins pour apporter au Québec sans la bannière SAQ mais apparemment il y a une faille dans le règlement qui permet de le faire si on a une cuisine. Donc espace boutique à l’entrée avec une sélection de bouteille d’importations privée. (la liste des produits est disponible sur internet) resto dans le style bistro nouvel âge avec des classiques comme les huîtres et les tartares. Carte des vins impressionnante et bon choix de vins au verre. Nous avons bu plus que nous avons mangé, d’abord une assiette de noix épicées et olives qui était bien, quelques huitres et mignonette et un osso bucco de Wapiti partagé à 2 était très annonciateur de qualité et la portion était plus que généreuse. Je vais y retourner sans hésiter pour essayer d’autres plats et pour l’ambiance que j’ai adorée.

El Pinxto, Vendredi le 5 février 2010



Dans mes tops à Montréal. J’ai découvert le Pinxto grâce au magazine En Route qui l’avait mis dans son top 10 des meilleurs nouveaux restos au Canada de 2006.
Petit bistro façon Plateau Mont-Royal pas prétentieux, manque de rigueur parfois dans le service et inégalité des plats d’une fois à l’autre notée mais cela est vite pardonné car l’ensemble de l’œuvre en fait un incontournable.

Pinxto veut dire « petite bouchée » en espagnol alors des plats plus petits que des tapas. Pour 2 personnes, on commande facilement 8 à 10 pinxtos. Les prix varient entre 4 et 6$ donc c’est très abordable et la qualité et la variété des plats font que les soirées au Pinxto sont inoubliables.
La carte des vins exclusivement espagnole regorge de petits trésors. Il n’y a pas beaucoup de vins dans les 3 chiffres et vous remarquerez avec certains produits offerts à la SAQ que le Pinxto ne triple pas les prix comme certains restaurants connus. L’honnêteté d’une carte des vins me met toujours dans de bonnes dispositions pour juger un resto avant même d’avoir mangé quoi que ce soit.

Mes bouchées préférées à ne pas passer à coté : la morue basquaise, le boudin et chorizo, la figue au fromage Mahon et jambon serrano, le ravioli au chèvre et gésier de canard et enfin le foie gras poêlé aux lentilles. Un nouveau hors carte aujourd’hui, lapin confit avec polenta et champignons, wow espérons qu’il deviendra un régulier sur la carte. Si vous n’avez jamais essayé le Pinxto……..courez y !!!!!!!!!!vite…….et n’oubliez pas de réserver. C’est toujours plein.

Club Chasse & Pêche, Jeudi le 4 février 2010



Je suis vendue au Chasse & Pêche et chaque visite me le confirme. J’aime le fait qu’il n’y ait pas d’affiche et qu’on se croirait arriver dans un club privé. J’aime l’ambiance feutrée et lourde avec les grosses chaises en cuir façon bibliothèque de manoir ou « cigar room » J’adore l’attitude du staff qui sont tous agréables et enthousiastes à défendre un menu qui est bon d’un bout à l’autre avec quelques variations saisonnières qui permettent aux réguliers d’avoir encore et toujours des surprises.

La carte des vins offre de multiples choix dans toutes les gammes de prix et si vous donnez le contrôle à votre serveur pour marier vins et plats vous ne serez pas déçus. On ne lésine pas sur les choix de vins au verre ou même demi-verre, ce qui est à mon avis primordial aujourd’hui avec l’importance qu’on apporte aux accords parfaits et aussi cela nous permet de boire un peu moins tout en essayant différentes saveurs. Buvons moins mais mieux.

Bref en ce jeudi, j’introduis un client à mon resto préféré donc il faut commander des classiques en entrée. Les huitres de 3 façons, nature, avec crème et œufs de saumon, chaudes avec du canard….divin. Les fameux pétoncles avec citron confit et l’incontournable Risotto au cochonnet avec copeaux de fois gras. Ce dernier fait toujours un coup circuit. C’est fondant, goûteux, savoureux, parfait!

Le plat appelé « chasse & pêche » qui est en fait un « surf and turf » version de luxe change fréquemment et je suis toujours excitée de savoir que sera-t-il….aujourd’hui bœuf Kobé avec queue de homard servis dans un bouillon légèrement truffé. Pas déçue. Le bœuf a une croute de braisé et l’intérieur est parfaitement saignant. La queue de homard pochée est à peine cuite donc jamais caoutchoutée…c’est mon plat fétiche. La dernière fois c’était bison et homard, parfois ris de veau croquant, je me rappelle lapin avec un fond rouille….le homard parfois remplacé par des crevettes. Commander le Chasse & Pêche c’est une valeur sûre. Mais tout le menu vaut le détour. Les desserts sortent de l’ordinaire et sont de petites œuvres d’art….la Ruche. Wow!!! Une pâtisserie en gâteau de forme d’une ruche d’abeilles renfermant une pomme chaude, sucrée, mielleuse qui se marie parfaitement avec la garniture de crème sur le dessus.

Ne soyez pas gêné de demander au serveur un menu dégustation de la taille de votre choix même si la carte n’en parle pas. Tout est possible au Chasse & Pêche!!! J’ai déjà réussi à m’en sortir en bas de 100$ (pour 1 personne) pour un menu 4 services, vins inclus si on ne s’énerve pas trop sur la quantité de boisson. À ce prix, on ne peut pas s’en passer…….mais en général, jours de fêtes sans retenue comptez près de 300$ par couple, taxes et service inclus. Ce sera le meilleur 300$ que vous n’aurez jamais dépensé au restaurant.

Chez l'Epicier, jeudi le 28 janvier 2010



J’ai essayé l’épicier il y a 2 ou 3 ans et je n’avais pas été impressionnée par la bouffe et je me rappelais que la facture était salée. Malgré tout, je me suis laissé influencer par le fait que l’endroit est toujours bondé et roule sa bosse depuis une bonne dizaine d’années pour y retourner. Ils doivent bien faire quelque chose de bien pour survivre non?

Wrong wrong wrong. Je ne comprends toujours pas l’engouement des gens pour cette cuisine à la réputation surfaite et une carte des vins épouvantablement chère.
Le seul bon point pour eux est la localisation fantastique et la décoration qui est superbe, respectant le cachet vieux Montréal avec une touche bistro sympathique. Le serveur lui était loin d’être sympa, il nous a à peine regardé, ne nous a pas expliqué nos plats au service, a ignoré mon commentaire sur la carte des vins inabordables……..pffffffff.

L’explication de la maître d : 80% de notre clientèle est d’affaires et étrangère ! Ils ne se plaignent pas eux de la liste des vins avec 3 choix sur 600 en bas de 100$.

Nous les locaux, on aime le rapport qualité-prix un peu plus.

Donc pour 2 personnes, apéro, 2 entrées, 2 plats, 1 dessert partagé et 2 cafés. 350$ taxes et service inclus. Une soupe aux tomates avec une crevette tempura sur brochette, une salade de haricot verts croquants avec une mousse de chèvre et tomates confites (ce plat était mon préféré), un plat de pétoncles (pas de goût) et une roulade de ris de veau au lapin.(bof) Le dessert était bien mais je ne me rappelle plus c’était quoi car je tentais d’attirer l’attention de quelqu’un pour qu’on nous offre un café. La présentation des plats est très jolie et moderne mais les saveurs ne nous ont pas jetées par terre. On peut faire beaucoup mieux avec ce budget à Montréal. La prochaine personne qui va me convaincre d’aller à l’Epicier est mieux d’être TRÈS convaincante ou être le sosie de Bradley Cooper.