Ça fait 3 ans que je parle d’y aller parce que tout le monde en parle mais je ne me suis jamais acharnée parce que ça ne m’attirais pas plus qu’il faut et qu’il faut réserver des lunes d’avance. Pourquoi pas attirée… peut-être parce que le resto parisien du même nom m’a extrêmement déçue? Parce que les recettes de l’émission Martin sur la route ne m’ont pas titillée pas plus que son livre de recettes que j’ai feuilleté paresseusement ?
Tout ça et l’impression que j’ai que c’est une trappe à touriste pour les américains qui trippent sur les cabanes à sucres. Mauvais préjugé mais c’est à leur avantage, mes attentes étaient très basses.
On y va à quatre. C’est bien pour partager et essayer plusieurs plats car les portions sont gargantuesques frisant le ridicule sur certains plats.. surtout pour le pied de cochon nature et le pied de cochon fourré….ça fait peur et c’est selon moi les plats les moins bons que j’ai goûté donc ne les commandez pas parce qu’ils portent le nom du resto et qu’on pourrait conclure que c’est le « must » de la place. On pourrait les retirer du menu tant qu’à moi et mes amis. J’ai aimé toutes les entrées sauf les accras de morue qui étaient trop cuits et secs. Les cramesquisses, cubes de foie gras façon fondue parmesan qu’on fait exploser dans sa bouche m’ont séduite, l’assiette de cochonnailles avait des pâtés exquis , une escalope de fois gras avec de la truffe noire fraîche et des pommes de terres rattes fondantes a fait l’unanimité parmi le groupe. Le canard « en canne » (dire boîte de conserve) est impressionnant au service, juste pour le concept je donne une claque dans le dos au chef. On aime la nouveauté et c’est difficile de sortir des sentiers battus en restauration. On a l’impression que tout a été fait. Le plat principal que j’ai préféré est « la potée » qui regorgeait de plein de surprises savoureuses; lard fondant, porc braisé, boudin maison et saucisse sur un nid de pommes de terres pilées tellement crémeuses….oh! combien réconfortante cette cuisine qui fait petter les boutons de nos jeans. Vive le fois gras, les patates frites cuites dans la graisse de canard avec la mayo qui, à elles seules aurait pu constituer mon repas mais j’ai tout essayé ce que je vous ai nommé. On a rajouté un pouding chômeur fumant dans le milieu de la table comme si on avait pas assez mangé et le serveur est venu garrocher une boule de crème glacée dans le bol à ma demande. Pas de chi chi le service, c’est convivial, bruyant, plein à craquer beaucoup moins cher que j’aurais pensé arrosé de St-Emilion grand cru. J’ai été impressionnée. Chapeau le Pied de Cochon mais pas trop souvent……car c’est VRAIMENT pas bon pour la ligne. Et petit plus pour l’huile d’olive espagnole importée et embouteillée par le resto dans des bouteilles de vin recyclées, pour 14$ on en rapporte à la maison sans se poser de questions. Pis le chef est venu nous faire un coucou. Chose que l’on apprécie toujours surtout quand c’est une vedette.
PS. Je suis retournée plusieurs fois juste pour acheter de l’huile d’olive, elle est merveilleuse, je la bois quasiment!
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