1.6.10

Mon dernier repas

J'ai sauté sur ce livre aussitôt que je l'ai vu. Étant une de ces "groupies" de chefs vedettes courant les bonnes tables lorsque je voyage, j'étais très curieuse de voir, entre autres, ce que Jamie Oliver, Alain Ducasse ou Dan Barber voudraient manger lors de leur repas ultime. 

Anthony Bourdain le dit dans la préface et je le cite: "peu importe qui vous êtes, combien riche vous êtes, vous n'avez jamais aussi bien mangé que la plupart des chefs"  alors bonne raison pour vouloir savoir ce qu'ils se mettraient sous la dent non? Ce livre est très intéressant d'autant plus qu'il y a quelques recettes des plats mentionnés et des fabulations sur le boire, le décor et les convives souhaités.  Cela nous révèle une parcelle de la personnalité de nos chefs chéris. La plupart choisissent des choses simples et réconfortantes.

Bien sûr où je veux en venir ici est la réflexion que cela nous amène tous à faire: Quel serait mon repas ultime?

Si je suis la ligne du simple et réconfortant je me garrocherais sans aucun doute sur un pâté chinois. Mon "comfort food" par excellence.  Ma mère pourrait vous le dire; j'en mangeait même pour déjeuner jusqu'à un âge assez avancé alors que je n'avais pas encore compris que les oeufs au brunch c'est fantastique.  Quand je file pas j'ai envie d'un gros bol de patates pilées (avec de la roquette dedans depuis que Curieux Bégin m'a donné l'exemple)  alors je présume que si on m'annonçait ma dernière heure y fraudrait des patates dans le deal.

Pour être conséquente ici dans mon blogue dont le sujet porte sur les restos de Montréal je me suis concoctée un menu puisé dans les tables de ma ville. Évidemment on m'apporterait tout ça sur mon lit de mort sans que j'aie à me déplacer:

-D'abord quelques huîtres garnies du Club Chasse & pêche avec du champagne

-2-3 pièces de truite de tasmanie en sushi. un rouleau épicé aux pétoncles et un au thon à queue jaune de chez Juni

-Calmars frits avec poivrons et oignons de Mr Ma et son poulet au poivre

-Pétoncles au curry vert avec riz collant et poulet au noix de cajou du Chao Praya

-Salade de betteraves au chèvre et lardons du Local avec le fameux oeuf poché et ensuite frit au panko (que j'ai tenté de reproduire maintes fois sans succès à cause du maudit oeuf)

-Tartare de boeuf du Holder accompagné de frites du Pied de cochon cuites dans le gras de canard et mayo bien sûr

-Osso buco du Graziella  et ses pâtes à la queue de boeuf braisée

- Rissoto de porc et fois gras du Chasse & Pêche

- Thon grillé avec réduction de porto sur patates pilées du café Ferreira

- Boudin au pommes et chorizo du Pinxto

- pis une Patachou (poutine garnie de chou) du Nic & Pic de Saint-Jean-sur-Richelieu, la ville où j'ai grandi.

Je me passerais de dessert avec tout ça car je ne suis pas assez maniaque pour sacrifier de la place dans mon estomac. Peut-être un macaron au citron de sicile du Point G.
Mon dessert serait de finir la bouteille de vin tiens! et je me "finirais" avec un petit muscat ambré ensuite. Tant qu'à mourir aussi bien le faire comme du monde.

Tout cela représente mon goût du jour selon mes expériences et pourrais bien changer l'an prochain ....si j'existe encore.....

1 commentaire:

  1. j'ai le même livre et ho, combien de fois mon chum et moi avons élaboré la scène, les convives, le vin et la bouffe qui composeraient notre dernier repas. poche que tu sois pas dans le nord, pcq moi jy passé l'été à faire d'la bouffe et à tripper recette. bisous

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