Le Tuck Shop du quartier St-Henri |
Le Top du chic: Le Club Chasse & Pêche
C'est là que j'ai pris mes meilleurs repas à Montréal et l'histoire se répète chaque année. J'ai beau essayer tout ce qui est sensé être le nec plus ultra, rien n'a surpassé le Club pour moi. Bien entendu ce n'est pas que l'assiette qui joue ici. J'adore l'ambiance feutrée, les fauteuils confortables, l'équipe de passionnés qui nous sert et traite le client aux petits oignons. Le côté discret et énigmatique du chef Claude Pelletier que vous ne voyez jamais dans les médias ou pratiquement jamais en salle. Mon plat préféré est toujours le " Chasse & Pêche" , appellation personnalisée pour un terre et mer dont les garnitures changent souvent autour du homard poché au beurre et d'une viande. Le rissoto de porc et foie gras fait encore l'unanimité et personnellement, j'ai toujours un faible pour le panaché de légumes qu'on partage au centre de la table. L'été, le Club sert des lunchs fabuleux juste de l'autre bord de la rue, dans les jardins du Château Ramesay.
Le logo du vénérable Club Chasse & Pêche |
Cervelle de veau et Mostarda du Nora Gray |
Les 400 coups (Montréal)
Ici ont parle de finesse autant dans les présentations que dans les saveurs. Chaque assiette est une oeuvre d'art qui ne suit pas tellement la tendance "confort food". Je peux habituellement me passer de finale sucrée au resto mais jamais ici. Les desserts originaux de Patrice Demers sont hors normes et toujours incroyables. Mais il n'y a pas que Patrice qui fait des miracles, deux plats salés de Marc-André Jetté cette année m'ont charmée au coton: 1. Du collier d'agneau braisé servi avec des gnochettis et une réduction de jus de carottes.. Oui mes amis un plat de pâte en plus. Je ne me pâme que rarement sur les plats de pâtes mais celui là, un gros WOW! 2. Un plat de pétoncles poêlés avec une émulsion de Yuzu....mon plat pétoncle de l'année! Ce crustacé parfaitement caramélisé marié à un goût acidulé c'est tout simplement divin. Une mention à la carte des vins soignée de Marie-Josée Beaudoin qui offre toujours des produits intéressants et recherchés sans nécessairement coûter la peau des fesses.
Le Filet (Montréal)
La petite soeur du fameux Club Chasse & Pêche qui marie agréablement dans sa carte la touche d'un chef Japonais et celle de Claude Pelletier. Une sortie au Filet c'est un peu glamour car l'endroit est tout de même chic et animé. C'est aussi un peu convivial car les plats de format tapas se prêtent au partage, aussi riche en saveurs et de bons vins qui vont avec! L'équipe est du tonnerre et je ne suis jamais déçue. Un de mes plats fétiche depuis l'ouverture est la morue poêlée à l'unilatérale, presque frite et finie au four, servie sur une polenta crémeuse. Une nouveauté toute simple qui m'a fait craquer cet été est le tartare de thon avec ses jaunes d'oeufs pochés...tellement miam! Pas original un tartare de thon vous vous dites? Je me disais la même chose et je remercie l'ami qui l'a commandé. C'est souvent dans l'interprétation d'un classique qu'on reconnaît les meilleurs chefs.
Tartare de thon du Filet |
Jun-i (Montréal)
Indiscutablement mon meilleur restaurant pour les sushis à Montréal et de par le monde. Le poisson est d'une qualité inégalée et les créations de Jun-i sont toujours d'une justesse de laboratoire. Le sashimi du jour est un must pour ceux qui y vont la première fois et laissez vous tenter par des plats "hors sushi" comme le flan de pétoncle qui vous fera tomber à la renverse. Ma découverte de l'année ici fut l'oursin de Rimouski! Moi pas grande fan de ce crustacé au look repoussant à cru s'est fait prendre avec le goût frais de ceux de chez nous, moins prononcé que ceux en provenance de l'Ouest...et manger local c'est cool non?
Sashimi du jour au Jun-i |
Park (Montréal)
Je ne jurais que par Jun-i pour le poisson cru et bien maintenant j'ai un autre nom sur mes lèvres: Antonio Park! Cette nouveauté est une bénédiction pour notre scène gastronomique Montréalaise. C'est pas seulement Japonais, c'est Koréen et parfois presque Italien quand le chef marie du fromage Burrata avec un homard poché divin. Mix de la mort qui m'a vraiment séduite mais c'est avec son sashimi "Park style" servi dans une marinade que le chef me fait revenir chez lui à la course, ou presque. On sert des lunchs vraiment cool également avec des bibimbaps, des plats de nouilles et des bentos box qui ne se retrouvent pas sur la carte du soir.
Sashimi " Park style" |
MON resto de quartier . Cuisine de marché donc les plats changent très souvent. L'été il faut absolument goûter au "lobster roll" sur bain brioché maison. L'hiver, on ne passe pas à coté de la bedaine de porc confit avec sauce au cheddar fort et pleurotes. Le tacos de flétan m'a vraiment séduite cette année, probablement LE tacos de l'année malgré les efforts de bien du monde pour faire une version de cet aliment en vogue. J'ai aussi souvenir de plusieurs poissons cuits à la perfection, d'une purée d'aubergines qui m'a fait presque pleurer et des mini fallafels maisons aussi bons que cutes. Oui, j'aime le Tuck Shop immensément.
Flétan et purée de maïs au Tuck Shop |
Maison Publique (Montréal)
Première raison d'y aller: le brunch. Un vrai déjeuner à l'anglaise copieux et gras à souhait. L'assiette pour deux; comprenant notamment des oeufs au plat, du boudin, de l'os à moelle, de la saucisse maison et du "bubble and squeak" est un excellent choix mais commandez une quiche Lorraine "on the side" car il ne faut pas passer à coté de ce classique aérien et crémeux, la meilleure version que j'ai goûté de cette recette. Allez-y aussi pour l'ambiance de pub anglais véritablement charmante, les plats aux ingrédients originaux qui prônent le local (comme un magret de canard aux baies d'argousier) et la crème glacée molle maison. Derek Dammann, l'ancien chef du DNA a créé ici avec son partenaire Jamie Oliver un endroit bien spécial et je lui souhaite longue vie.
Assiette de Coppa et pêches marinées du Maison Publique |
Olivier Potier (Montréal)
Ce n'est pas vraiment un resto c'est une boulangerie et pâtisserie où on peut casser la croûte mais je me dois de le mentionner car c'est ma découverte pour les desserts cette année. Une amie m'a introduite aux pâtisseries de M. Potier en nous offrant un échantillon complet de ses créations lors d'un party maison. J'ai été jetée à terre par les éclairs aux pistaches et même ceux aux chocolats (je suis pas très choco en général) et z'avez vu sa tarte au citron déconstruite? C'est beau et c'est bon.
Pâtisseries de chez Olivier Potier |
Chien Fumant (Montréal)
J'ai deux plats qui m'ont vraiment fait capoter en 2012 au Chien Fumant: la côte de boeuf pour deux qui est cuite sous-vide puis ensuite grillée sur le BBQ au bois. Totalement délirante tellement elle est tendre et goûteuse. Ensuite, un bar entier servi grillé avec une crème d'aneth et du fenouil rôti tellement parfait! J'ai essayé de reproduire cette dernière garniture sans trop de succès...le chef Maks ne livre pas ses secrets alors il faut retourner y manger sans cesse. Les charcuteries maisons sont toujours un must mais le reste de la carte change constamment. Je pense bien y avoir mangé mon meilleur carré d'agneau à vie en 2012 aussi...finalement c'est pas deux plats mais trois plats mémorables pour le Chien Fumant
Bar , fenouil rôti et crème d'aneth au Chien Fumant |
Smoking Vallée (Montréal)
En général, j'aime pas beaucoup les restaurants apportez-votre-vin. Pas parce que j'aime ça payer le double des prix de la SAQ mais j'adore avoir de la variété. J'ai souvent envie d'un Bloody Ceasar en apéro suivi d'un petit verre de blanc et qui sait peut-être deux rouges différents vont suivre mon style de repas parfait....pas facile à réaliser au BYOB à moins d'avoir un bar portatif. Le Smoking Vallée a des plats et une ambiance que j'aime tellement qu'il est le seul du genre où je vais et retourne sans cesse. Le plat coup de coeur de l'année pour moi au SV est l'osso bucco de porc servi avec un orgetto, des pommes et du panais croquant. Chapeau pour les textures et le réconfort!
Osso bucco de porc du Smoking Vallée |
Bistro B (Québec)
Ceux qui me suivent sur les réseaux sociaux se disent probablement que " ça va faire le chantage de louanges au Bistro B " ou que " il y a d'autres bons restos à Québec" . Oui je le sais mais je suis tombée en amour avec cet endroit , sa cuisine et son staff. J'ai n'ai pas le goût d'aller ailleurs lors de mes brefs passages dans la capitale. Je promets d'en essayer d'autres en 2013 mais pour le moment je dois vous mentionner que le Bistro B sert les meilleurs ris de veau au monde. Avis aux amateurs.
Ris de veau en croûte de polenta du Bistro B |